Rapport d’activités 2015-2016 de L’Écho de Cantley

Lentement mais sûrement

Chantal Turcotte

Quand on escalade une montagne, on a parfois l’impression que l’ascension n’en finit plus de finir. On ne voit plus le jour où on atteindra le sommet. On a alors tendance à se décourager jusqu’à ce que l’on parvienne, après un peu de repos, à se remettre en marche avec courage et détermination. C’est l’image qui m’est venue à l’esprit en réfléchissant à l’année qui vient de s’écouler. À la même période l’an dernier, nous étions à bout de souffle. Malgré tout, nous avons poursuivi notre route. Nous avons même parcouru plus de chemin que ce que nous avions prévu et nous pouvons commencer à respirer un peu mieux.

Du renfort

Encore cette année, nous avons pu compter sur nos vaillants collaborateurs, ceux de la première heure, qui sont d’une constance admirable. À cette troupe de passionnés se sont ajoutés d’autres bénévoles; je pense entre autres à Huguette Lessard et Huguette Curé, qui ont repris le flambeau après plusieurs années d’absence, et nous en sommes très fiers.

Puis se sont joints à nous des collaborateurs sporadiques, des citoyens qui nous offrent de temps à autre un article, une critique de livre, une caricature, une photo, diversifiant ainsi le contenu que nous offrons. Certaines contributions sporadiques sont même devenues permanentes, comme celle de notre Mouton noir préféré, notre coordonnateur Marc Roy. Et Joël me disait qu’après la diffusion de son éditorial de juin, plusieurs ont communiqué avec lui pour offrir de leur temps et de leur talent à L’Écho. C’est dire que les citoyens ne sont pas indifférents. Occupés par le travail et la vie de famille, ils ne peuvent s’engager dans des activités trop exigeantes. Par contre, quand on leur demande quelques heures de temps à autre, ils le font avec plaisir. Pourquoi pas? Il semble que ce soit une nouvelle tendance observée dans le secteur bénévole. Toute contribution, quelle qu’elle soit, est appréciée.

De plus, nous avons accueilli une stagiaire en journalisme à la Cité collégiale pendant quelques semaines. Andréanne Demers a publié son premier éditorial le mois dernier et a déjà reçu une réplique en bonne et due forme de notre Mairesse! Nous remercions Andréanne de son travail et lui souhaitons bonne chance.

Virage numérique

Outre ces nouvelles contributions, je tiens à mentionner les progrès accomplis pour assurer une présence numérique de L’Écho de Cantley dans la communauté. Facebook est aujourd’hui le réseau social le plus populaire et c’est ce territoire virtuel que nous avons choisi d’investir. Les chiffres prouvent que nous avions raison. Nous sommes passés de 150 adeptes en 2013 à 329 en 2014 et à plus de 450 en 2015. Les chiffres grimpent, de même que l’interaction, et nous en sommes très heureux. Joël est le principal administrateur de notre page Facebook et je l’en remercie.

Bonne nouvelle également en ce qui concerne notre site Internet: nous avons rempli une demande de financement pour réorganiser notre site dans le cadre du Plan numérique lancé par le ministère de la Culture et des Communications et celle-ci a été acceptée. Une entreprise spécialisée dans le domaine nous épaule à cet égard et nous présentera un concept d’ici la fin juin. Notre site sera conçu pour interagir avec notre page Facebook, ce qui nous permettra d’augmenter notre offre de contenu numérique.

Stabilité fragile

Cela dit, nous ne pouvons reposer sur nos lauriers. Nous n’avons pas encore trouvé un collaborateur assez intéressé pour assister aux réunions du Conseil, couvrir la scène municipale et offrir une analyse des dossiers chauds. Selon nous, il s’agit d’une lacune démocratique et nous tenterons encore cette année de la combler.

En outre, nous ne sommes encore que quatre mousquetaires [NDLR : au moment d’écrire ces lignes, depuis, un cinquième mousquetaire s’est joint à l’équipe] au conseil d’administration, en plus d’assumer d’autres tâches comme notamment la rédaction, la révision, la publicité, la comptabilité, le réseautage avec les organismes. Là aussi, il faudrait du sang neuf, des perspectives différentes et la possibilité de répartir la tâche entre un plus grand nombre de personnes. À cet égard, j’aimerais prendre quelques instants pour reconnaître le travail de révision et de correction d’épreuves qu’accomplit Louise Dion-Simard, un travail de détail et de justesse remarquable. Je tiens aussi à remercier Joël Deschênes qui tient la barre de L’Écho et veille à ce que le journal se dirige dans la bonne direction, de même que Kristina Jensen, constante et passionnée, comme toujours. Tous deux sont aussi très engagés dans l’Association des médias écrits et communautaires du Québec (AMECQ), Kristina à titre de présidente et Joël en tant que délégué régional. Bravo!

Nous pouvons nous enorgueillir des efforts considérables déployés par tous ceux qui tiennent  L’Écho de Cantley à bout de bras. Sans vous, nous n’aurions pu parcourir autant de chemin et nous serions peut-être encore arrêtés en flanc de montagne, découragés par la longueur du parcours devant nous. Votre engagement est une source d’inspiration. Merci, merci encore de votre apport inestimable.